Alimentation : le défi de la nourriture en 2050

Etat des lieux de l’industrie agroalimentaire

Alimentation : le défi de la nourriture en 2050

7 janvier 2019 agroalimentaire 0

La population mondiale est en constante augmentation. Aujourd’hui nous sommes 7 milliards, mais en 2050, nous serons 9 milliards d’habitants sur Terre, ce qui représente un défi majeur pour les acteurs du secteur agroalimentaire. Comment nourrir tout le monde à l’horizon de 2050 ? Que vont contenir nos assiettes dans le futur ? Autant de questions auxquelles nous n’avons pas encore de réponses. Cependant, une certitude s’impose aux yeux des spécialistes du secteur de l’agroalimentaire : le retour aux aliments sains et naturels. Au cours de cet article, Olivier Dekokere tente de nous donner un aperçu sur ce que nous pourrons manger en 2050.

Le défi de l’alimentation de demain

Même s’il n’est pas aisé de prédire le contenu exact de nos assiettes dans les onze années à venir, pour Olivier Dekokere, les tendances commencent à se dessiner. En effet, on peut le voir avec l’apparition des nouvelles habitudes alimentaires comme la diminution de la consommation des viandes, le véganisme, le végétarisme, ou encore le végétalisme et surtout le flexitarisme.

Le passage aux protéines végétales

Pour Olivier Dekokère, les tendances de consommation alimentaire dans le monde se dirigent de plus en plus vers les régimes sans viandes. Ainsi, les protéines d’origines végétales semblent prendre de plus en plus de parts dans nos assiettes.

Nous sommes depuis longtemps conscient des valeurs nutritives des légumes et des légumineuses, mais l’important est de diversifier les apports végétaux. Par exemple, à volume égal, le soja contient plus de protéines que le bœuf. De plus, les légumes secs, comme les haricots secs et les lentilles, seront aussi plus présents dans nos assiettes à l’avenir, puisqu’ils ne contiennent que très peu de matières grasses, mais sont, en même temps, riches en protéines.

Les algues

Les algues marines sont très connues pour leur faculté à se développer rapidement. Actuellement, elles occupent déjà une place importante dans la nourriture de certains pays asiatiques, car elles sont riches en vitamines, sels minéraux, fibres, et antioxydants.

Prenons l’exemple de la spiruline. Reconnue pour sa valeur nutritionnelle et sa haute richesse en protéines, l’OMS (Organisme Mondial de la Santé) lui a même attribué le nom de “super aliment” et la considère déjà comme l’une des solutions majeures pour lutter contre la faim dans le monde.

Les novel foods

Les nouveaux aliments (appelés aussi novel foods ) feront très certainement partie du paysage alimentaire en 2050. D’après Olivier Dekokere, le terme novel food regroupe l’ensemble des ingrédients alimentaires ou des aliments qui n’étaient pas consommés par la communauté européenne avant le 15 mai 1997.

Les novel foods peuvent être d’origine animale ou végétale, résultant des recherches scientifiques et technologiques ou même provenant des cultures alimentaires des pays tiers.

Le terme désigne des aliments dont la structure moléculaire primaire a été nouvellement créée ou modifiée, qui peuvent être composés des micro-organismes comme des champignons, des algues, etc.

Olivier Dekokère précise tout de même que les novel foods doivent aussi résulter de procédés de fabrication sûrs dans le but d’augmenter leur richesse nutritionnelle tout en évitant les ingrédients dangereux.

Plusieurs aliments et ingrédients font partie des novel foods, tels que les phytostérols, le krill ou encore les vitamines K2 synthétiques.

 

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